mardi 9 mars 2010

Les alternatives existent !

Les alternatives aux énergies fossiles pour produire de l'électricité existent. Il faut bien sûr en étudier la faisabilité, la cohérence... Un exemple avec cet article publié la semaine dernière sur le site du journal Les Echos.


EDF Energies Nouvelles prévoit une centrale solaire géante à Toul

Désaffectée depuis six ans, la base aérienne 136 devrait accueillir, d'ici à 2012, le plus grand champ de panneaux photovoltaïques mondial. Porté par la filiale de l'électricien français, ce projet mobilise un investissement de 434 millions d'euros.

PASCAL AMBROSI, Les Echos. 02/03/2010

Après avoir vu s'envoler, il y a un mois, l'espoir d'accueillir l'américain First Solar et son usine de panneaux photovoltaïques au potentiel de 400 emplois, Toul vient de découvrir un nouveau projet de revitalisation de l'ancienne base aérienne 136, désaffectée depuis 2004. « Les contacts noués à cette occasion avec EDF Energies Nouvelles, qui accompagnait le projet américain, nous ont permis de faire aboutir l'implantation, sur cette zone libre de 522 hectares, d'une centrale solaire géante, la plus grande au monde à ce jour », explique Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille et à la Solidarité, élue de Meurthe-et-Moselle. « Nous avons immédiatement saisi l'opportunité de disposer d'une friche d'une ampleur inaccoutumée », souligne Jean-Marc Dall'Aglio, chargé de mission auprès du président d'EDF EN.

140 hectares de panneaux

La filiale de l'électricien va donc y engager un investissement de 434 millions d'euros pour créer un parc de panneaux photovoltaïques de 140 hectares, d'une puissance de 143 mégawatts, l'équivalent de la consommation de plus de 62.000 habitants. L'énergie ainsi produite sera revendue à EDF aux nouveaux tarifs récemment définis par le gouvernement.

L'opérateur déposera sa demande de permis de construire avant l'été pour un démarrage des travaux à l'automne 2011 et la mise en service d'une première tranche en 2012.

Le chantier, qui suppose la dépollution et le désamiantage du site, occupera environ 150 salariés, dont une majorité issus d'entreprises régionales. L'exploitation de la centrale solaire emploiera ensuite une quinzaine de personnes. Plutôt que d'acquérir le site, évalué à 8,4 millions d'euros, EDF EN le louera au ministère de la Défense, dans le cadre d'un bail emphytéotique de 22 ans, pour un loyer annuel de l'ordre de 1 million d'euros. En outre, à l'issue de ce bail, s'il n'est pas renouvelé, la filiale d'EDF s'engage à démanteler et à recycler les panneaux solaires.

Cette implantation va générer pour les communes voisines du site des rentrées financières liées notamment à la taxe foncière, à hauteur de 1,4 million d'euros par an, auxquelles viendront s'ajouter des retombées touristiques du fait de la création d'un conservatoire de l'histoire de la base (exposition d'avions dans des petits hangars), d'une maison des énergies renouvelables et du reboisement d'une grande partie de la base.

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