COMMUNIQUE DE L'ASSOCIATION TRANSPARENCE DEVELOPPEMENT ET RURALITE
Comme annoncé l'association TDR a été reçue le 17 mars dernier au cabinet de la Ministre de l'Ecologie, Madame Nathalie Kosciusko Morizet, au nom de l'ensemble des opposants à la centrale de Monchy-au-Bois, et en compagnie d'autres associations en lutte contre des projets similaires : ADPSE (centrale d'Hambach en Moselle ), PCBA (centrale de Verberie dans l'Oise), Collectif Gaspare et CURC 22 (centrale de Guipavas en Bretagne). Ces associations ont conjointement dénoncé la multiplication incontrôlée des projets de CCG : 12 tranches déjà en service ou en construction et 21 tranches en projet. Elles ont également dénoncé le manque de transparence flagrant dans l'élaboration de ces projets, la désinformation qui les accompagne et le mépris avec lequel sont traités les citoyens alors même que les impacts sont lourds sur les populations et les territoires. Les associations ont par ailleurs mis l'accent sur les incertitudes confirmées par GRT Gaz quant à la capacité du réseau à supporter l'arrivée des CCG et la pression qu'elles ne manqueront pas d'exercer sur la sécurité de l'approvisionnement en gaz et les tarifs gaziers.
Les associations ont bénéficié d'une écoute positive de la part des représentants du Ministère qui ont reconnu les incertitudes quant au nombre de centrales CCG véritablement utiles. Rassemblées au sein d'un « Collectif pour un moratoire sur le développement des centrales à gaz » elles ont formulé une demande claire et solennelle de moratoire sur les centrales qui ne sont pas encore en construction et vont transmettre au Ministère un dossier complet en ce sens. Elles ont rappelé que la baisse de la consommation énergétique ainsi que la réduction des émissions de GES ont été définies par l'Etat lui-même comme des priorités nationales et que le «laisser faire » en matière de CCG va clairement à l'encontre de ces objectifs.
Depuis le début, notre association s'applique à échelle locale à combattre la désinformation et à mettre en garde contre les effets néfastes et les dangers de ce projet. Elle s'applique à dénoncer l'incohérence de la multiplication des CCG et à appeler les pouvoirs publics à assumer leurs responsabilités. La convergence des luttes des différentes associations sur le territoire et la mise en place d'un collectif national sont une force que nous exploiterons. La question énergétique est trop grave pour que les décisions puissent être prises à échelle locale et les impacts trop importants pour que soient autorisées des centrales dont l'utilité n'est pas démontrée.
Nous continuerons donc avec la même fermeté à exiger la suspension du projet.
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